Portrait d’adhérent: Maël Casu, forestier
Portrait réalisé par Marie, adhérente
Passionné par la forêt et les arbres depuis l’enfance, Maël se forme au métier de forestier en 2013 par un BTS Gestion forestière. Son stage à l’ONF en Finistère parmi les Hêtres, les Chênes et les Ifs de la forêt de Coat Mez à La Forest-Landerneau confirme sa passion pour le métier. Dans le cadre d’une licence naturaliste à l’université de Montpellier, Maël part pour la première fois au Québec pour un stage en forêt boréale. Il apprend la dendrochronologie, une méthode de datation par l’étude des anneaux de croissance du bois, et découvre la nature sauvage du nord du Québec parmi les épinettes, les sapins, les trembles et les bouleaux.
Après une année partagée entre des voyages et un contrat à l’inventaire forestier national, il cherche une expérience concernant les liens culturels entre les sociétés humaines et la forêt. Il retourne au Québec pendant trois années pour réaliser un projet de recherche en collaboration avec trois communautés amérindiennes en forêt boréale, au sujet des impacts de l’exploitation des ressources naturelles et des changements climatiques sur la cohésion sociale, et la gouvernance. Marqué par cette expérience, Maël retourne au sources fin 2018, remet ses bottes de forestier et retrouve les Ifs, les Houx, les Chênes et les Hêtres des forêts Bretonnes. Il renoue ses liens avec l’équipe de l’ONF locale, et s’intègre dans le réseau bois grâce à Koad an Arvorig.
Quelques-unes de ses réalisations en bois local
Pourquoi adhérer à Koad an arvorig?
Toujours un opinel dans la poche, Maël a l’habitude de récolter et travailler des morceaux de bois sur son chemin. Dans son petit atelier, il fabrique et sculpte à la main avec des outils restaurés par ses soins, des arcs, des flûtes, des cuillères, des bancs à planer, et autres objets dans des bois rapportés de ses expériences. Il est attiré surtout pas la sculpture et la lutherie.
Aujourd’hui, ses principales attentes vis-à-vis de Koad an Arvorig sont les rencontres, le partage de connaissances et la convivialité, que ce soit lors d’ateliers, en forêt ou dans le bocage, car faire partie d’un réseau c’est aussi l’opportunité de rencontrer de potentiels collaborateurs et des personnes d’expérience auprès de qui continuer à se former.
Enfin, pour Maël adhérer à Koad an Arvorig comme au réseau des alternatives forestières est aussi un acte militant en faveur d’une gestion forestière respectueuse des écosystèmes, de la valorisation du bois abattu près de chez nous et de la transmission des savoirs-faire.
Drôle de coïncidence, la rue où Maël est né s’appelle la rue du Bois !